Papillomavirus (HPV)

Les papillomavirus humains (HPV) sont différents types de virus faisant partie des infections sexuellement transmissibles les plus répandues. Certains types de virus peuvent entraîner des condylomes (également appelés verrues génitales), d’autres types de HPV sont à l’origine de lésions précancéreuses. Les symptômes apparaissent entre 3 semaines à plusieurs années après la contamination.

Symptômes 

  • lésions ou petites verrues (les condylomes) souvent indolores sur les organes génitaux et/ou l’anus
  • irritation, démangeaisons

Transmission

Les papillomavirus sont particulièrement contagieux. Ils peuvent se transmettent même sans verrue apparente, ni aucun symptôme. Il suffit d’un contact direct avec la zone infectée : cela inclut n’importe quel contact intime sexuel et cutané (mains, bouche, sexe, anus, tutti quanti).

Diagnostic

Comme toutes les IST, encore plus lorsqu’elles ne présentent pas de symptômes, le dépistage est important. Il se réalise via un frottis du col de l’utérus, de l’anus et/ou un examen médical (voir ici pour le dépistage des condylomes). Un HPV non traité peut entraîner une prolifération des condylomes, même s’il arrive que l’organisme l’élimine en plusieurs mois. Certains types de HPV peuvent provoquer une infection chronique, qui se manifeste d’abord sous la forme de lésions précancéreuses, qui peuvent causer un cancer du col de l’utérus à très long terme. Des contrôles réguliers permettent de découvrir de telles anomalies avant qu’elles ne dégénèrent en cancer. Voir ici le traitement des condylomes.

Se protéger

Pour éviter à ses futur·es partenaires ce désagrément à long-terme, c’est bien de prévenir avant (mais beaucoup de gens n’ont pas de symptômes du coup ne le savent pas). Seulement malgré les moyens de réduction des risques habituels, se protéger n’apporte pas une garantie absolue d’éviter la contagion, mais ça réduit quand même les risques de propagation du virus. Mais il existe un vaccin ! La meilleure stratégie est la vaccination (si possible avant de devenir sexuellement actif·ve), mais elle ne protège cependant pas contre tous les types de papillomavirus (mais une grande majorité), on conseille donc des frottis de dépistage réguliers.