Un cocktail à succès mais un succès pas toujours garanti !
Il nous arrive parfois, même souvent, de consommer des produits, en soirée ou à d’autres moments, pour se sentir bien, en confiance, pour faire le premier pas quand on rencontre quelqu’un et enfin oser lui arracher sauvagement sa culotte ! Et oui, on se sent un peu foufou et hop ! Vas-y envoie la purée bébé on va tester de nouvelles positions, pratiques, que net·te·s on n’aurait pas tenté. Alors parfois c’est fun et parfois ben c’est un peu la catastrophe, on est tombé·e du côté obscur de la force ou on a fait des trucs qu’on regrette ou qui étaient pas très safe, pour nous ou nos partenaires. 

« J’ai soif !  » – crient les muqueuses 
Hé, tu savais que la prise de produits ça dessèche les muqueuses ? On ne s’en rend pas forcément compte mais lorsqu’on consomme de l’alcool, des médoc’, du cannabis et autres prods, et ben ça déshydrate notre petit corps. Tu te souviens de l’état de ta bouche ? Pâteuse, toute sèche… c’est la même chose en bas ! Le problème c’est quoi ? C’est les risques de lésions lors d’une pénétration et de craquage de capotes par exemple. Donc plus de risques de chopper des IST et de se faire mal là où on a envie de se faire du bien (ou pas). Quelle solution ? Le lubrifiant. On répète : ne badine donc pas sur le lubrifiant ! A base d’eau ou de silicone selon tes préférences, vérifie seulement que ce soit compatible avec ce que vous utilisez (sextoys, préservatifs…). 

Mais attention, avant de lubrifier partout ta/tes partenaire.s, il est bon de S’ASSURER de son/leur CONSENTEMENT. Une règle fondamentale qu’il est indispensable d’avoir en tête pour chaque rapport et à laquelle on doit être encore plus vigilant·e·s lors de la prise de produits. La prise de substances a tendance à nous désinhiber, ce qui est parfois l’effet recherché mais pas toujours. C’est parfois aussi plus compliqué de dire « non », car on est trop défoncé·e, qu’on se rend pas forcément compte de ce qui se passe (mais t’es où ? mais t’es pas là ?) ou qu’on n’a plus les capacités physiques ou mentales pour le faire ou juste peur d’arrêter le truc alors qu’on était « lancé·e » dans l’action. Il faut donc être attentifs·ves aux personnes qu’on a en face de nous, essayer au maximum de savoir dans quel état elles se trouvent et ce n’est pas toujours facile étant donné que nous sommes parfois dans le même état… Dans ces moments, entoure toi de personnes de confiance, sur qui tu gardes un œil et qui réciproquement gardent un œil sur toi.