L’herpès génital, causé par le virus herpes simplex (HSV), provient de la même famille que celui qui cause l’herpès au niveau de la bouche (aka le bouton de fièvre « ah non mais ça c’est de l’acné t’inquiètes »).
Symptômes
- Des petits boutons vésiculeux remplis d’un liquide clair qui peuvent être très douloureux (vulve, anus, pénis, col de l’utérus et même les fesses)
- Petites plaies (ulcères) sur la vulve, le pénis ou l’anus
- Parfois de la fièvre
Transmission
Très contagieux, l’herpès génital se transmet par simple contact avec les sécrétions sexuelles, la peau et les muqueuses (surtout en présence de lésions, et bien que le risque de transmission soit moindre sans lésion, c’est possible et même fréquent).
Diagnostic
Le dépistage de l’herpès est possible uniquement en cas de poussées et si les lésions sont apparentes via un examen médical, prise de sang, et/ou un prélèvement/frottis local. C’est une infection très contagieuse qui peut être soignée mais pas guérie : on reste ainsi porteur·se à vie de ce virus qui évolue souvent par poussées (il existe des médicaments pour les calmer sous forme de crème ou de comprimés).
Se protéger
Pour éviter à ses futur·es partenaires ce désagrément à long-terme, c’est bien de prévenir avant (mais beaucoup de gens n’ont pas de symptômes du coup ne le savent pas). Il est difficile de s’en protéger, mais comme d’hab, on préconise l’usage d’un préservatif interne ou externe, une digue dentaire, un gant ou un préservatif coupé, et on lave bien mains et sextoys avant les contacts sexuels ou lorsque l’on change d’orifice/de partenaire. Ne pas oublier que l’herpès labial peut également contaminer les organes génitaux : en cas de bouton de fièvre sur les lèvres (de la bouche hein du coup), on évite les cunnis sans protection et les baisers (oui relou). L’herpès génital est récidivant, on continue à faire attention même si on l’a déjà eu !
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